Présentation et histoire de Notre Dame de la Seds - Page 9  [ Galerie photos ]
La Sacristie
    La remarquable porte en noyer massif vous permet de pénétrer dans l’ancienne chapelle saint Maur transformée en sacristie en 1868. Les boiseries ont été réalisées par l’ébéniste PONTET. Au centre, dans la niche, un crucifix en ivoire qui était autrefois sur le maître-autel. Lustre du XVIIIème siècle.
La Chapelle de la Sainte Croix
    Elle a été aménagée dans l’ancien porche de la cathédrale médiévale, dédiée en 1659 à sainte Barbe, puis en 1836 à sainte Philomène. Depuis 2002, nous y exposons (entre autres) quelques objets du culte, une délicieuse représentation en bois polychrome de la Vierge (XVIIème siècle), un buste reliquaire de saint Cyprien (XVIIIème siècle) et l’imposante statue de Notre-Dame de la Paix, qui n’est pas à son emplacement d’origine.

    En effet, si votre regard se porte au dessus de la chapelle de la Vierge, vous pouvez y voir une grande toile ovale, réalisation de F. DAVID au XVIIIème siècle : Sainte Hélène et son fils Constantin contemplent l’apparition de la Croix. Or, à la place de ce tableau, jusqu’en décembre 1921, était accroché le monument de l’archiconfrérie, datant de 1660, ex-voto de reconnaissance de nos aïeux pour la préservation de la peste de 1657 et la paix des Pyrénées. Cet édicule (de 7 mètres de hauteur), en restauration depuis des décennies (!), abritait en son centre cette statue de la Vierge à l’Enfant, entourée de deux anges debout et d’un ange agenouillé à chaque extrémité de l’entablement. Ceci explique le traitement assez grossier de la part du sculpteur LANGUENAU (mort à Toulon en 1718, ayant travaillé avec Pierre PUGET à la décoration de la chapelle du Corpus Domini), puisque elle doit être vue de loin et en contre plongée pour être appréciée à sa juste valeur. Le bras droit de l’Enfant-Jésus a été arraché sous la Terreur.
La Chaire
    Elle a été réalisée en 1829 par SENEQUIER et sculptée par Louis HUBAC, maître sculpteur de la marine de 1820 à 1830. Deux anges en ronde-bosse soulèvent une draperie sur les côtés de l’abat-voix. Le médaillon représente S. Augustin, les panneaux de la tribune présentant les quatre évangélistes et leurs symboles : saint Marc et le lion car cet évangile arrive après la prédication de Jean-Baptiste qui clame de se convertir, comme le lion rugit dans le désert ; saint Jean et l’aigle, puisqu’il s’envole très haut dans la contemplation ; saint Luc et le bœuf car les première scènes de son évangile se passent dans le Temple de Jérusalem, seul lieu où les juifs offraient les sacrifices d’animaux. Où se trouve le panneau représentant saint Matthieu et l’ange qui rappelle que son évangile s’ouvre par la généalogie de Jésus ? Sur la porte, qui a été enlevée et sert maintenant d’ambon dans le sanctuaire. Ces symboles apparaissent au Vème siècle et ont pour source la vision d’Ezechiel (Ez 1,1-28) et le livre de l’Apocalypse (Ap 4,1-11).
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