Présentation et histoire de Notre Dame de la Seds - Page 4  [ Galerie photos ]

    L’importance des saints est incontestable dans la piété populaire. C’est pourquoi cette chapelle, comme celles que nous allons découvrir, en rassemble certaines représentations. « Mettre un cierge à Sainte Thérèse », par exemple, est un acte sérieux pour celui qui l’accomplit. La symbolique n’est pas uniquement païenne car s’est une forme de prière. En faisant ainsi, je demande à cet(te) ami(e) du Seigneur d’intercéder auprès de Lui, pour moi, pour ce qui me préoccupe ou pour rendre grâce.

LaChapelle de la tombe des évêques
    Elle occupe l’abside nord de l’ancienne Cathédrale. Un autel du XIXème siècle, en marbre blanc et noir, évoquant les défunts, présente un bas relief : La rencontre du Christ avec Sainte Marthe et Sainte Madeleine par le sculpteur toulonnais R0SSI en 1878. Il est surmonté d’une belle représentation en bois polychrome de la Pietà (1702). Sur le mur nord, deux statues de Ste Barbe et S. André (fin XVIIIème).
La Chapelle Sainte Anne ( ou du Cœur de Marie )
    Pierre PUGET fut l’un des sculpteurs, peintres et architectes les plus originaux de sa génération (on donne son nom à l’une des grandes cours du Musée du Louvre). De 1649 à 1651, il exécute des travaux de peinture et de décoration pour des églises de Toulon. Vers 1651, il réalise pour l’église des Capucins cette huile sur toile, L’Apparition de la Vierge au bienheureux Félix de Cantalice, avec un autre tableau aujourd’hui disparu, parement d’autel, représentant le saint étendu sur une bière.

    Cette représentation du bienheureux Félix recevant dans ses bras, des mains de la Vierge, l’Enfant Jésus comme jadis le vieillard Siméon, constitue l’essentiel de son iconographie au XVIIème siècle, en même temps que se développait à la même époque un culte particulier à l’enfance du Christ : tous les ordres religieux eurent une sainte ou un saint portant l’Enfant avec tendresse et dévotion. A plus forte raison l’ordre des Capucins (fondé en 1525 dans le but de restaurer la règle franciscaine dans toute sa rigueur) qui choisit cet ami de Saint Philippe Néri, d’un ascétisme et d’une pauvreté aussi absolus que son audace dans les remontrances aux puissants, et qui marqua l’essor de l’ordre dans la seconde moitié du XVIème siècle. Béatifié par Urbain VIII en 1625, il sera canonisé en 1712.
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