Présentation et histoire de Notre Dame de la Seds - Page 1  [ Galerie photos ]

    Les Cathédrales, comme nombre d’églises, sont devenues depuis quelques années des musées. Certes, ce sont des monuments empreints de beauté et ils répondent à l’engouement de plus en plus marqué (et tout à fait louable) de nos contemporains à vouloir retrouver leurs racines et se plonger dans la grande aventure de la création artistique. Mais ce n’est pas la vocation première de ces édifices religieux. Car ils sont avant tout les lieux de rencontre avec notre Dieu. C’est là que se réunit la communauté de ceux qui croient en Lui. Lui, le Dieu créateur, qui inspire les artistes, architectes, peintres, sculpteurs, orfèvres, ébénistes, qui vont, à travers leur art, à des époques particulières, dire quelque chose de Celui qui est présente en ce lieu. C’est ce que nous vous invitons à découvrir en ce lieu où vous serez toujours le (la) bienvenu(e).

    Il ne reste aucune trace visible de la cathédrale du Vème siècle, témoignage de la première évangélisation de la région toulonnaise. Dès les premiers temps chrétiens, la population religieuse était certainement assez importante pour nécessiter la présence d’un évêque. Il nous faut remonter en 1096 pour trouver les traces de l’édifice roman que fit construire le comte Gilbert. Cette église occupait les trois premières travées de la cathédrale actuelle.

    Lorsque les rois Henri IV et Louis XIV eurent l’un fondé et l’autre développé l’arsenal maritime, la Cathédrale, par suite de l’accroissement de la population, se trouva insuffisante en capacité d’accueil. Au lieu de la démolir pour en construire une autre, on l’agrandit en construisant les autres travées en direction du Nord, intégrant également la Chapelle des reliques qui avait été construite au XVème siècle.
La Façade et le Clocher
    Le manque de recul sur le parvis, autrefois cimetière Saint Michel, ne permet pas de saisir l’ensemble de l’élévation. Construite en 1696 sous l’épiscopat de Mgr de Chalucet, l’imposante façade témoigne d’une forte influence manièriste, avec son fronton brisé posé sur une corniche saillante surmontant un ordre colossal corinthien. Au tympan, deux anges présentent l’écusson de la ville. Dégradée et mutilée pendant la Révolution, elle fut rétablie en son état actuel en 1816.
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